Bosnia and Herzegovina: Europe's longest post-war phase / A.G. Violante - In: Construction and deconstruction of nationalism and regionalism : a long journey to Europe / F. O. Adamo, M. Adamo, V. Amato, T. Amodio, G. Andreotti, G. Battisti, G. Borruso, M. Bufon, M. Camuffo, S. Seriani, G. Zanetto, B. Cardinale, F. Vallarola, C. Donato, M. L. Gasparini, A. Gosar, P. Jordan, D. Josipovic, A. Leggio, M. P. Pagnini, M. Paradiso, M. Parisi, F. Pollice, M. Scaini, F. Tunjic, D. Ungaro, G. Vale, A. G. Violante, A. Vitale, R. Ruidisch, K. Ziener, M. Zorko ; [a cura di] M. P. Pagnini. - Montpellier : Académie européenne de géopolitique, 2011. - ISBN 978-2-918587-04-0. - pp. 191-196 (( Intervento presentato al 2. convegno Adriatic Forum tenutosi a Trieste nel 2009.

Bosnia and Herzegovina: Europe's longest post-war phase

A.G. Violante
Primo
2011

Lorsque les États - Unis ont imposé les accords de Dayton à la Bosnie, le but était de mettre fin à une guerre absurde au cœur de l'Europe, à 200 km à vol d'oiseau de Trieste. L'intégrité territoriale de la Bosnie a été brisée, et deux nouvelles entités ont été créées, en ignorant leurs spécificités culturelles et anthropiques, et en ne considérant que la situation militaire attestée à la fin des hostilités. Il s'en est ensuivi un Etat resté prisonnier d'institutions qui ne lui permettent pas de fonctionner comme un pays normal: il est divisé en deux entités formellement souveraines en opposition, mais dépourvues d'un véritable pouvoir à même de changer le status quo. Le vrai arbitre du pays est le bureau du Haut Représentant (OHR), exemple de pouvoirs internationaux qui font de la Bosnie un Protectorat de l'Occident et détenteur d'une souveraineté seulement nominale. Dans une telle situation, la politique locale ne peut pas briser les schémas nationalistes établis par la Constitution de l'Etat. Seule une intégration rapide à l'Union européenne pourrait mener le pays vers la normalité institutionnelle et économique. Comme dans le cas roumain, bulgare et slovaque, l'adhésion à l'UE pourrait mettre fin au nationalisme ethnique au nom d'un intérêt supérieur, et le remplacer par un "nationalisme civique" se référant uniquement à la culture, et pouvant permettre une coexistence pacifique entre les différents composantes de la population. Tout cela est très éloigné de la réalité: la Bosnie-Herzégovine est encore prisonnière de l'après-guerre le plus long de l'histoire européenne, avec un taux de chômage et une crise économique qui font de ce pays un des plus pauvres en Europe.
European Union ; national identity ; european integration
Settore M-GGR/01 - Geografia
2011
Università telematica delle scienze umane Niccolò Cusano (Roma)
Associazione italiana cartografia
Società geografica italiana
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